Cette poêlée peut se suffire à elle-même et constituer un plat complet.
Mais elle peut également être servie en accompagnement d'une viande, d'une volaille, d'une tranche de thon frais ou (beaucoup moins diététique mais si bon...) d'une bonne grosse tranche de lard fermier.
Elle vous est proposée ici en version traditionnelle, la version "Thermomix" suivra après l'avoir testée...
INGREDIENTS 2 personnes
Entre parenthèses, les quantités sont données pour 4 personnes
250 (500) gr de choux de Bruxelles, effeuillés et coupés en deux s'ils sont de grosses tailles
125 (250) gr de châtaignes cuites au naturel
10 (15) cl de crème culinaire
1 à 2 càs d'huile d'olive
1 (1 1/2) oignon jaune ciselé finement
1 (1 1/2) éclats d'ail écrasé et ciselé finement
150 (300) gr de lardons
1 (2) càs d'huile d'olive
fleur de sel, poivre du moulin et noix de muscade
En garniture
2 (3) càs de persil frisé ciselé
A vos tabliers...
Cuire les choux de Bruxelles à la vapeur douce de 15 minutes (avec ou sans Thermomix).
Pendant ce temps, faire tomber à blanc dans un fait-tout l'oignon et l'ail émincés dans un peu d'huile d'olive chaude.
Ajouter les lardons et les châtaignes et cuire à feu doux 10 minutes en remuant sans cesse.
Ajouter les choux de Bruxelles et bien mélanger le tout.
Saler, poivrer, mettre la noix de muscade fraîchement moulue et cuire à feu très doux une dizaine de minutes en remuant délicatement constamment.
Ajouter la crème culinaire et mélanger délicatement.
Servir la poêlée parsemée de persil frisé ciselé.
Mes trucs et astuces
Pour adoucir :
- leur goût, vous pouvez blanchir les choux de Bruxelles avant leur cuisson à la vapeur. Les mettre dans une casserole, les recouvrir d'eau, pas de fleur de sel. Porter à ébullition, égoutter et rafraîchir à l'eau glacée avant de les cuire à la vapeur douce.
- leur odeur, cuisez-les al dente.
L'épluchage des châtaignes est fastidieux. Achetez-les en bocal ou sous-vide, cuites au naturel.
Le saviez-vous ?
Le chou de Bruxelles, ce légume souvent décrié, mauvais souvenir des cantines d’écoles, est simple à cuisiner, riche en vitamines et sels minéraux et est un atout santé. Il a une saveur amère sucrée.
Cet hybride, de la famille des brassicacées, est originaire de Belgique On le trouve sur les étals de septembre à février parmi les légumes d'hiver.
Véritable allié santé, il agit au niveau de :
- la régulation du rythme cardiaque,
- la qualité des dents,
- l’élasticité des muscles,
- la croissance cellulaire,
- la qualité de la vue,
- la coagulation du sang,
- le ralentissement du vieillissement cellulaire,
- la stimulation des défenses immunitaires,
- la synthèse de l’ADN.
Il est bénéfique pour les personnes souffrant de diabète.
Comment le choisir ?
Il doit être ferme, d’un joli vert, sans traces noires et pas trop gros. Sa base doit être bien blanche et ses feuilles bien lisses et brillantes.
Plus il est petit, moins il sera amers et plus il sera sucrés.
Il existe des variétés précoces, semi-tardives et tardives. Mais ces différentes variétés n'ont aucune influence sur ses atouts et son goût.
Il se conserve 5 à 6 jours dans le bac à légumes de votre frigo.
Info nutri
Il est peu calorique et très riche en fibres et en vitamine C, notre alliée anti-infectieuse pendant les mois d’hiver.
Pas de contre-indications spécifiques si ce n’est qu'il est préférable que les personnes aux intestins sensibles le consomme bien cuit.
Quant aux autres, je les invite à le consommer cuit à la vapeur al dente pour conserver ses sels minéraux et vitamines, tués par des cuissons trop longues et trop chaudes.
Un peu d’histoire
Pour répondre à l’explosion démographique, la seconde enceinte de Bruxelles fut construite au XIVè siècle, obligeant les maraîchers bruxellois à développer leurs cultures en dehors de celle-ci. Ils occupèrent les terrains situés sur les terres de l’actuelle de la commune de Saint-Gilles.
Vers la fin du XVIIè siècle, cette poussée démographique constante les obligea à trouver des solutions pour produire plus sur la même superficie de terrain. Les Saint-Gillois, ingénieux, créèrent alors un nouvel hybride de chou, le chou de Bruxelles, qui se cultivait en hauteur ; ce qui leur permit de rentabiliser plus encore la superficie cultivable.
De la création de ce choux hybride vint le surnom de « kuulkappers » ou « coupeurs de choux », donné à ces maraîchers...
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